Si la même batterie de 100Ah est déchargée entièrement en deux
heures, elle peut ne fournir que C
= 56Ah (en raison de l'intensité de
2
décharge plus élevée).
Le BMV prend en compte ce phénomène avec la formule Peukert : voir
section 5.1.
3.3.2 Facteur d'efficacité de charge (CEF)
L'efficacité de charge d'une batterie au plomb est presque de 100% tant
qu'aucune génération de gaz n'a lieu. Un dégagement gazeux signifie
qu'une partie du courant de charge n'est pas transformée en énergie
chimique stockée dans les plaques de la batterie, mais qu'elle est utilisée
pour décomposer l'eau en gaz oxygène et hydrogène (hautement
explosif !). Les « ampères-heures » stockés dans les plaques peuvent
être récupérés lors de la prochaine décharge alors que les « ampères-
heures » utilisés pour décomposer l'eau sont perdus.
Les dégagements gazeux peuvent être facilement observés dans les
batteries à électrolyte liquide. Notez que la fin de la phase de charge,
« seulement oxygène », des batteries à électrolyte gélifié sans entretien
(VRLA) et des batteries au plomb, entraîne aussi une efficacité de charge
réduite.
Une charge d'efficacité de 95% signifie que 10Ah doivent être transférés
à la batterie pour obtenir réellement 9.5Ah stockés dans la batterie.
L'efficacité de charge d'une batterie dépend du type de batterie, de son
ancienneté et de l'usage qui en est fait.
Le BMV prend en compte ce phénomène avec le facteur d'efficacité de
charge : Voir section 4.2.2, paramètre numéro 06.
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